FES le 8 février, visite de la Médina et de Rachid.

Nous faisons la grasse matinée, le soleil est déjà haut et je lis l’histoire du Maroc, le Sahara etc…

Rachid et André

Nous allons rendre visite à Rachid, un colombophile qui a malheureusement arrêté  pour raisons personnelles et qui tient une boutique dans la ville nouvelle. Le bus puis un petit taxi nous y emmène. Je retrouve Rachid que j’avais rencontré il y a 6 ans lors de la remise des prix à FES et j’avais été époustouflé par son savoir colombophile. Çà n’a pas changé, c’est un mordu qui court tous les sujets colombophiles sur le net. On passe un bon moment autour d’un thé à la menthe avant de le laisser à son travail. Rachid a rencontré Fabien il y a quelques années, un colombophile Breton dont la maman Marie a vécu au Maroc et avec qui ils ont correspondu un certain temps, puis se sont perdus de vue. Aujourd’hui, c’est chose faite, les retrouvailles auront lieu puisque j’ai toutes les coordonnées de Rachid, un gars sympa et intéressant.

Ensuite, nous allons nous plonger dans la Médina par la « Bab Boujeloud » (Bab veut dire porte).

la Médina

la Fontaine

porte RCIF

Nous errons un certain temps dans les ruelles étroites et très fréquentées et au bout d’un certain temps il nous faut sortir pour rentrer avant la nuit ! Nous mettrons un certain temps à trouver la sortie vers la porte RCIF, puis un petit taxi nous emmènera au camping. De 100 euros, nous avons baissé le prix du trajet à 50 euros, mais le chauffeur n’était pas content car çà faisait loin ! Mais nous avions conclu un accord.

sortie de la Médina

Très bonne après midi, mais un peu suffocante au bout d’un certain temps.

coucher de soleil sur FES

Je retournerai dans cette Médina car j’adore l’ambiance.

Aujourd'hui, nous allons à Fès en passant par la côte puis la Nationale 6.

nous voyons quelques paysages que nous n'aurions pas pu apercevoir par l'autoroute.

chênes liège

champ de fleurs

Tiflet

forêt de chênes liège, champs de fleurs, jolie ville et étals de vente sur le bord de route.

nous arrivons tôt au Diamant Vert et comme d'habitude un motard veut nous emmener à l'International et il se fait jeter par Monique!  D'ailleurs des campings caristes qui arrivent ce soir ont eu le même problème!

Demain, repos et visite de la Médina.

Il a beaucoup plu à Fès et nous arrivons à trouver une place potable.

Marrakech vers Mohammédia.

Nous nous levons tôt, mais il faut faire la queue aux vidanges derrière un Polonais et un Allemand, donc on part à plus de 10h, et on décide de passer par la nationale vers Casa, puis Rabat Meknès et Fès car ce soir on risque de ne pas trouver de camping dans la montagne vers Kénifra.

Ain Harrouda près de Mohammédia

La route est belle, je cède le volant à Monique après quelques km et elle le gardera jusqu’au camping où elle mettra le cc en place ! Par contre le camping ici est aux ¾ vides contrairement à l’aller. Les campings caristes vont vers le Sud.

le souk

passage difficile

La traversée de certaines villes est dangereuse surtout lorsqu’il y a un souk.

retour du souk

Journée toute simple sur la route. Demain Fès.

Le 5 février, Hakim TBAIK.

Hakim et son repro

Hakim et son fils Ryan

Hakim est un grand gaillard costaud qui habite Marrakech, sur la route d’Agadir. Il est colombophile depuis 1992, d’abord chez ses parents, puis chez lui. Il est venu à notre passion par ses deux frères déjà colombophiles. Il est Président de l’Association  « Marrakech Pigeons de course » qui compte 34 amateurs. La moyenne d’âge est de 25 à 30 ans ! Comparativement à la France, c’est vraiment très jeune. Il y a une deuxième association à Marrakech. Nous rencontrons également un colombophile chez Hakim, Hassan RAHMOUN qui joue à la même société que Hakim.

Hakim a eu la visite de mon ami Jacky HARDY, le célèbre représentant Français de la thèse Alaire qui est venu faire un voyage au Maroc et a rencontré de nombreux colombophiles pour leur inculquer ses connaissances sur cette théorie de l’aile.

Hakim et son crack

Hakim possède 40 reproducteurs et environ 64 pigeons pour le voyage. En fin de saison il en garde 28 sélectionnés en fonction du panier et il élève une quarantaine de jeunes qu’il sélectionne suivant la morphologie et l’origine. Ses concours préférés sont les concours de fond et grand-fond, mais à Marrakech, il est difficile de jouer à pigeons car la chaîne du grand Atlas oblige les pigeons à la contourner et donc à revenir par l’océan d’où un parcours trop long. Donc Hakim joue la ligne du Nord, c'est-à-dire vers OUJDA à la frontière Algérienne. Sa plus grande distance est donc Saidia situé sur la méditerranée à 700km à vol d’oiseau. Il joue donc les vitesses en entraînement, puis ensuite les demis fonds où il se défend bien et enfin deux fonds dont Saidia et Taourirt à 608km, concours qu’il a remporté en 2013. Il a d’ailleurs fait 1, 5, 8 et 9 sur ce concours. Il a fait également de belles performances en demi-fond,  dont  4^ème sur 412km avec la même femelle matricule 3068.2012 qui a gagné Taourirt. Ses meilleurs pigeons dont la femelle citée ci-avant sont d’origine Hollandaise, Brugemann (le Myra), Van de Poel, Buckley Belge ainsi que Kuypers.

Hakim et Hassan

vue de la terrasse avec les montagnes enneigées au loin

Hakim travaille en consanguinité à partir de ces pigeons de fond, puis après 4/5 générations, il croise.

Ses colombiers sont très bien situés sur la terrasse, bien aérés et nous pouvons apercevoir de là la chaîne de montagne encore enneigée à ce jour, chaîne que nous avons traversée pour rejoindre Taroudant à Marrakech, avec de sublimes paysages. Après le thé de bienvenue et les accompagnements habituels, Hakim nous remmène au camping où nous faisons visiter à sa famille notre petite maison roulante.

Ryan, la relève colombophile

Il est évident qu’après un tel accueil nous reviendrons au Maroc pour rendre visite aux colombophiles et revisiter cette ville pleine de surprises. Merci à Driss de nous avoir fait rencontrer Hakim.

Marrakech 5 février .

Nous prenons un taxi à 4 pour aller sur la place Jemaa-el-fna. Le taxi nous demande 90 dh, je ne dis rien car nous sommes deux couples, mais le tarif c’est 60 ! L’arnaque commence car certains appelle Marrakech  Arnachek ! Enfin à chacun de savoir le prix qu’il veut mettre. Rappelons quand même que cette ville est envahie de touristes et que nombreux sont les charmes que dévoile cette cité fascinante.

Sur la place nous buvons un jus d’orange pamplemousse, puis nous allons dans la rue voisine vers les souks, mais comme nous ne souhaitons pas visiter les souks,

les coussins de belle mère

nous prenons un taxi pour aller visiter le Jardin Majorelle créé par le peintre Français Jacques Majorelle en 1947 et racheté par Yves St Laurent d’où la rue St Laurent où se trouve ce jardin. Bien sûr Monique est ébahie et je la suis sans la contrarier car il est vrai que c’est un magnifique jardin de plantes exotiques et tout est peint en bleu depuis la création. C’est magique.

Après cette visite nous allons voir les jardins de la Ménara, voir photo, mais rien à voir, donc on reprend un petit taxi pour aller aux Tombeaux Saadiens. Le chauffeur de taxi nous  demande 50 dh au lieu de 40 et il nous emmène d’abord à la plus vieille riad de Marrakech et il nous rend 10 dh si on n’est pas satisfait ! En réalité il nous emmène dans une pharmacie herboristerie où nous avons droit à la démonstration de tous les bienfaits des produits marocains comme le safran, l’huile d’argan, le cumin et tous les dérivés des épices. Monique achète 2 produits.

Nous visitons quand même les tombeaux Saadiens avant d’aller manger au restaurant de la kasbah. Une salade marocaine que je ne finirai pas.

vue du restaurant de la kasbah sur la terrasse où nous mangeons

A 15h, Hakim nous appelle et vient nous chercher pour aller faire un petit reportage colombophile chez lui. C’est un grand gaillard costaud d’une extrême gentillesse. Nous faisons la connaissance de son épouse  et de ses deux enfants, une famille « en or », vraiment très gentils et d’une correction exemplaire. Un ami colombophile nous rejoint, ils parlent parfaitement le français. Leur maison est immense, sur 3 étages, à peu près 300m2 à la base et bien sûr les colombiers sur la terrasse. Le grand père de son épouse, ancien ministre possède une maison sur 1000m2. Ce sont de superbes habitations avec des salons au rez de chaussée et à l’étage,  les chambres à l’étage,  le tout surdimensionné par rapport à chez nous, et toujours très bien décoré.

Ils nous remmènent  au camping et nous leur faisons visiter notre maison ambulante !

Demain en route pour FES, certainement par la montagne.